Édition du vendredi 12 novembre 2004
Budgets primitifs des communes 2004 : prévisions d'investissement direct en hausse de 12,7 %
Les budgets primitifs votés par les communes en 2004 progressent de +5,8 % par rapport à ceux de 2003, indique la Direction générale des collectivités locales.
Les prévisions dinvestissement direct sont en hausse de 12,7 % grâce à une amélioration de lautofinancement ; les dépenses de fonctionnement et notamment celles de personnel enregistrent une croissance très mesurée (+2%).
Les charges de personnel, qui représentent presque un tiers du budget total des communes, affichent la croissance la plus modérée (+2,3 %) depuis de nombreuses années, résultant certainement en partie du transfert de personnels vers les structures intercommunales.
Bien que devenus difficilement compressibles, les intérêts de la dette poursuivent leur tendance à la baisse enregistrée depuis 1994.
Les communes profitent pour la troisième année consécutive, comme les autres collectivités, de laugmentation des bases dimposition des différentes taxes.
Lannée 2004 est marquée par la réforme de larchitecture des concours financiers de lÉtat qui intègre dans la dotation globale de fonctionnement les compensations de fiscalité versées par lÉtat.
Les communes renouent pour lexercice 2004 avec un autofinancement positif de linvestissement. Grâce à la croissance ralentie des dépenses de personnel et à la baisse des intérêts de la dette, les communes dégagent en moyenne une épargne suffisante pour financer leurs remboursements de dette.
Les crédits déquipement votés en début dexercice 2004 augmentent à nouveau ; cette tendance résulte du contexte électoral et de la mise en application des normes européennes (assainissement, collecte des déchets, etc.). Ces prévisions de croissance sont plus marquées pour les communes de moins de 100 000 habitants.
Malgré lautofinancement plus favorable, les communes ont décidé en début dexercice 2004 daugmenter le recours aux capitaux extérieurs pour financer la hausse des investissements directs.
A noter que, pour les emprunts, les réalisations sétablissent le plus souvent à un niveau plus faible.
La dette en début dexercice 2004 reste faible, au même niveau que la dette en début dexercice 2003.
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